Selon le dictionnaire Larousse (
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/astral_astrale_astraux/5980 ), l'astral est un monde intermédiaire entre le terrestre et le divin. C'est un mot d'origine latine qui apparaît semble-t-il en 1533.
Une âme n'est pas obligée de se manifester, dans ce cas elle est dans le divin, c'est à dire le Tout. Tout ce qui se manifeste est donc dans l'astral, c'est à dire le monde spirituel, ou dans l'incarnation.
En fait, selon mon expérience, nous sommes en permanence dans le Tout, et dans notre manifestation.
Dans la vision de Barbara Ann Brennan du hara :
il y a une connexion à la divinité (au sommet).
Ma perception est un peu différente, parce que je perçois comment se présente cette divinité de cette façon :
Notre manifestation se présente donc comme une excroissance du Tout, notre manifestation comme individu serait donc en apparence hors du Tout. Sauf que quand une autre personne est à vos côtés, vous êtes dans ce "les autres" qui se présente au-dessus d'elle.
Curieux, non ?
Ceci, si vous êtes capable de le concevoir, renforce donc l'idée que tout est illusion. Notre manifestation est créé par le Tout, dans un décor qui est aussi de sa création, sans oublier que c'est aussi la nôtre (de création), en tant qu'individu, puisque nous sommes aussi ce Tout.
Selon mon expérience, l'astral est partout et nul part, et les différents niveaux de l'astral sont le fait des différents états d'esprits qui caractérisent les âmes.
Le haut astral est atteint par les âmes qui savent que tout est illusion, et qui savent sortir de cette illusion. Quand elles le souhaitent, elles rejoignent ce haut astral où il n'y a rien, absolument rien, sauf ce que l'âme décide d'imaginer.
L'astral que je nomme astral commun est cette zone dans laquelle se retrouvent nombre d'âmes qui viennent de quitter leur corps. En général elles y retrouvent leurs proches, et le décor est de leur propre création. Ainsi, quand une âme rend visite à une autre, elle entre dans le décor de l'autre, et éventuellement y apporte sa touche personnelle. Ce décor est donc susceptible d'évoluer avec l'évolution de l'âme depuis qu'elle a quitter son corps. Souvent l'âme commence par recréer un décor plutôt terrestre, puis s'en éloigne au fur et à mesure qu'elle se détache de ce qui a été sa vie incarnée.
Si souvent les âmes se donnent une apparence terrestre pour nous apparaître, ce n'est pas une nécessité, et elles peuvent s'en défaire totalement, et n'être plus qu'un point rayonnant comme ceci :
Quand ces âmes libres se manifestent à nous, elles se positionnent généralement par rapport à nous, et non par rapport à notre environnement. Ainsi, si nous nous déplaçons, elles restent à nos côtés, sans avoir la sensation du déplacement.
Le bas astral est une conséquence de l'incarnation terrestre, et seulement de cela. Constituent le bas astral les âmes qui n'ont pas quitté leur conscience terrestre à la mort de leur corps, et ce pour différentes raisons :
- L'ignorance. C'est fréquent, l'âme ne sait pas ce qu'elle doit faire, où aller, qu'il suffit de franchir le tunnel (qui semble n'être rien d'autre que la sortie de sa conscience terrestre).
- La peur de l'inconnu, la peur du tunnel, la peur du jugement.
- L'habitude de comportement, l'âme continue à vivre comme avant la mort de son corps, sur son lieu de vie habituel.
- L'âme est prisonnière de ce qu'elle s'apprêtait à faire, elle se demande comment le réaliser, elle tourne en rond de ne pouvoir le faire.
- L'âme souhaite rester près de ses proches, et ignore qu'elle peut le faire en étant au paradis, que l'au-delà n'est pas ailleurs, mais au-delà de la conscience terrestre.
- L'âme est prisonnière de sa souffrance, de ses émotions.
- L'âme est prisonnière de l'éducation qu'elle a reçue, donc elle croit qu'elle n'a pas le droit, ou ne peut aller au paradis, pour différentes raisons :
- son comportement passé.
- son apparence suite à une maladie, une malformation, un accident.
(
Extrait de "Mémoire d'un passeur d'âmes" )
Les âmes ont différentes façons de vivre le bas astral :
- Il y a celles qui continuent à vivre avec nous, leur décor évolue donc comme le nôtre.
- Il y a celles qui continuent à vivre seules, leur décor n'évolue pas. Ainsi, j'ai entendu un jour sur Rtl, l'histoire d'une médium appelée sur le lieu d'un ancien moulin, parce qu'on y entendait grincer la vielle roue à aubes, alors qu'elle était bloquée depuis des décennies. La médium explique que le meunier était décédé d'avoir trop travaillé, parce qu'il s'était trop endetté, et qu'il s'acharnait au travail pour payer ses dettes. La roue grinçait encore parce qu'il s'acharnait encore. Elle lui a donc expliqué que son créancier était décédé depuis longtemps lui aussi, qu'il devait rejoindre l'au-delà, maintenant.
- Il y a celles qui se situent par rapport à nous, c'est à dire qu'elles ne perçoivent pas notre environnement. Ainsi, un jour, alors que je conduisais, une âme était à ma gauche comme si elle était à l'extérieur de la voiture. Mais pour elle, cet extérieur n'existait pas, pas plus que la voiture, donc pas plus que l'intérieur de la voiture.
- Et il y a celles qui se sont assemblées en tribus, qui, quand elles se manifestent le font généralement sous forme
d'égrégores. Elles sont généralement hors de nos existences, mais quand elles y entrent, c'est souvent dans une manifestation hostile, dans une manifestation de magie, généralement à la suite de l'invocation d'une personne ou d'un groupe de personnes.
D'après mon expérience, ces tribus sont dans la matière, dans laquelle elles trouvent l'énergie qui leur manque. Cette énergie leur manque parce qu'elles sont à la fois isolées de leur
enfant intérieur ou noyau rayonnant, et leur hara est déconnecté du centre de la Terre, refermé sur lui-même. Elles sont donc dépendantes de l'énergie de leur environnement.
J'ai remarqué que ces âmes se déplacent toujours en faisant attention à rester en contact avec la matière, directement, ou indirectement en restant liées les unes aux autres
(égrégores). Quand elles lâchent la matière, c'est qu'elles s'accrochent à une personne.