La source même du bonheur se trouve à peu près au centre de notre être. Cette source, je l'appelle notre enfant intérieur.
En voici une représentation de Barbara Ann Brennan :
Il a son siège à peu de choses près derrière le plexus solaire, donc au-dessus du nombril.
Voici un extrait de ce qu'en dit Barbara :
"Le haut sens de perception m'a permis de localiser le noyau rayonnant dans le corps ; il en occupe littéralement le centre, près de trois centimètres au-dessus du nombril, le long de la ligne médiane du corps. On dirait une vive lumière multicolore, extensible à l'infini. Vous vous y trouverez librement, puisque c'est vous, avant et après la vie actuelle, au-delà du temps et de l'espace, votre essence individuelle, divine et unique.
Nous avons parfois du mal à accepter le paradoxe que cette essence si personnelle est en même temps le Dieu universel, tellement plus vaste que nous. La seule façon de le résoudre consiste à plonger dans l'existence du noyau rayonnant, à lui apporter notre conscience et à découvrir que cette essence et notre être ne font qu'un."
J'ai noté que ce rayonnement entre en résonance avec le corps céleste, sixième corps de l'aura :
Or, ce corps spirituel s'appelle dans certaines tradition "Extase", ou "Nirvana". C'est quand ce corps spirituel reçoit toute l'énergie de notre enfant intérieur, que nous connaissons notre plus grand bonheur.
C'est son rôle normal de recevoir cette énergie sans obstacle. Les obstacles, eux, sont des anomalies.
Quand nous sommes incarnés, ces obstacles sont nos corps émotionnel, mental, et affectifs, alors que quand nous quittons cette incarnation, il ne reste plus que le corps affectif, si bien que nous ressentons immédiatement ce mieux-être qui est rapporté par la presque unanimité des expérienceurs de mort imminente.
Le bonheur, devrait donc être notre normalité, et la souffrance un symptôme que quelque chose ne va pas.
C'est la conception Bouddhique de la vie, à l'opposé de notre conception occidentale qui n'admet que le bonheur occasionnel. De fait, les Bouddhistes réalisés sont plus heureux que les occidentaux, et de loin
...
Chez nous, le bonheur se mérite. Nous nous autorisons le bonheur que si nous avons satisfait nos désirs, ceux de notre entourage, ceux de notre culture, de notre ego, etc...
Vous dites "Avec toi je me sens heureux (ou heureuse)".
En réalité, vous ne vous récompensez d'un moment de bonheur que si vous avez la satisfaction d'avoir cette personne près de vous. Dit autrement : vous n'acceptez votre bonheur intérieur que si votre désir d'avoir cette personne auprès de vous est réalisé.
Vous dites "Il faut que je trouve un emploi". En réalité, sans un emploi, vous vous sentez inadapté à la société, si bien que vous refusez votre bonheur intérieur.
Alors qui si vous étiez heureux gratuitement, vous trouveriez un emploi plus facilement...
Et tout est ainsi dans notre société.
Donc, si vous voulez être heureux, je vous invite simplement à changer votre conception de la vie.
Dites-vous "J'ai droit au bonheur, quelque soit ma vie, les expériences qu'elle me fait vivre, parce que le bonheur vient de moi, et uniquement de moi".
"J'existe, tel(le) que je suis, et cela suffit à mon bonheur, puisque j'en suis la source, puisque la source de ce bonheur est en moi."
Cet enfant intérieur est la source de tout, absolument tout. Chaque être humain, incarné ou non, a cette source en lui. Cette source n'est pas différente d'un être humain à l'autre, ce sont nos âme et conscience qui font la différence. Et toutes ces sources ne sont en réalité qu'une et une seule : le Tout en nous, la force du créateur en nous, la puissance du Grand architecte en nous, etc... suivant votre façon de l'appeler.