Ma douzième vie est nettement une conséquence de toutes les autres. En juin 1998, une régression dans ma vie foetale me montre que je ne descends pas dans l'incarnation, j'y monte. On est venu me chercher dans les ténèbres pour me remettre au monde. Un rêve que je n'avais pas compris me l'a rappelé pendant des années.
Ma mère dans ma vie présente pense à un personnage que j'ai été, pour choisir mon prénom. De plus, étant le premier garçon, je suis très attendu.
C'est peut-être un détail pour vous, mais j'ai fini par comprendre que cela change beaucoup de choses. Ainsi, puisque mes parents ont pensé à un personnage que j'ai été, des souvenirs de mes vies antérieures émergeront plus facilement.
Cela m'aide aussi à être moi-même, je ne chercherais pas à me formater aux attentes de mes proches, puisque je suis attendu tel que j'ai déjà été, avec une personnalité très marquée.
Sans que je n'en ai conscience, c'est ma vie qui m'a guidé, qui m'a montré où je devais aller. Il n'y a eu qu'un "couac" : en 1984, alors que je venais d'avoir mon bac, j'avais choisi une orientation en fonction de la proximité du domicile, mais aussi en fonction de la matière où j'étais le plus à l'aise. Il se trouve que j'avais choisi l'établissement où mes grands-parents avaient enseigné, à Metz.
Or, pour des raisons karmiques, je devais finir mes études à Nancy. Une moitié de mon dossier n'a pas rejoint l'autre, et ma candidature a été rejetée.
J'en ai parlé à ma mère, qui aurait forcément arrangé les choses, ne serait-ce qu'en raison de sa filiation.
Mais la vie en ayant décidé autrement, elle est décédée, atteinte par un accident vasculaire cérébral dans la nuit. J'ai compris plus tard que la contrariété que cela a générée l'a empêchée de rejoindre l'au-delà. C'est mon développement comme passeur d'âme qui lui a permis de le faire.
Et c'est mon père qui a donc réglé le problème de mon orientation. Or lui avait des affinités avec Nancy, où m'attendait une place toute neuve dans une section de Bts nouvellement créé, dans le lycée où j'avais passé mon bac, et où j'ai retrouvé des copains avec qui il fallait que je reconstruise quelque chose;
Ma première fiancée ? Karmique.
Un changement d'orientation professionnelle alors que j'étais avec cette fiancée ? Karmique.
Puis la vie m'a préparé à construire mon propre emploi. Dans le commerce ? Karmique.
Récemment, je me suis rendu compte que j'ai mis 20 ans à comprendre que je suis mort dans la souffrance, l'injustice et la trahison (neuvième vie), parce que cela m'a amené à descendre dans les ténèbres, y constituer une tribu, que j'ai ensuite aidée à rejoindre l'au-delà quand mes capacités de passeurs d'âmes me l'ont permis. Je me suis rendu compte que nombre de personnes avaient aussi constitué des tribus, afin de m'amener à les aider aussi.
J'en conclu que cette mort qui a tant bouleversé des amis était destinée à former le passeur d'âmes que je suis devenu, et l'équipe qui m'aide sans le savoir.
L'humanité n'a manifestement pas conscience que ces âmes en peine la tirent vers le bas. On ne peut pas oublier une partie de soi. Or l'humanité est un tout, l'individualité n'est qu'une illusion.