Les céréales sont-elles bonnes pour nous ?

21-09-2016 à 10:40:04
Je commence à en douter. Tous les matins, mon petit déjeuner semble me perturber plus qu'il ne m'apporte de bienfaits. De ce fait, je cherche la cause, je cherche ce qui me conviendrait le mieux.

Puis j'ai appris, par Science et Vie, que l'archéologie montre que l'apparition des caries semble en rapport avec l'introduction des céréales dans l'alimentation humaine.

Pour introduire cette discussion, je pars donc à la recherche d'informations sur le net, et voici sur quoi je tombe :
"L'histoire du genre humain est ponctuée de révolutions alimentaires. Celle de son dernier représentant à la surface de la Terre, Homo sapiens - c'est-à-dire l'homme moderne -, l'est aussi. La tribune de Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis (université de Californie à San Francisco, Etats-Unis), publiée, jeudi 2 février, dans la revue Nature et appelant à réguler la consommation moyenne de sucre dans les pays du Nord et les pays émergents, s'inscrit peut-être dans cette succession de changements nutritionnels brutaux. Jamais en tout cas, depuis l'émergence de notre espèce, il y a 200 000 ans environ, Homo sapiens n'avait globalement été soumis à un régime alimentaire aussi riche en glucides.
Le dernier grand bouleversement du genre s'est produit au début de l'holocène, il y a quelque 11 000 ans, avec la révolution néolithique. Marquée par la maîtrise de l'élevage et de l'agriculture - acquise de manière distincte dans diverses régions du globe -, cette révolution a vu l'augmentation rapide et inédite de la quantité de sucres dits "lents" dans l'alimentation, offerts par les céréales nouvellement domestiquées.
Ce bouleversement n'a pas été sans effets sur les populations. Les caries dentaires, presque inconnues chez les populations de chasseurs-cueilleurs du paléolithique supérieur, "commencent à apparaître", dit Mark Guillon, anthropologue à l'Institut national de recherches archéologiques préventives.
"DÉCLIN DE L'ÉTAT DE SANTÉ"
Beaucoup moins répandues qu'aujourd'hui, elles sont néanmoins utilisées, dans certaines régions d'Asie, pour différencier les populations d'agriculteurs de celles de chasseurs-cueilleurs.
En 2002, Mike Richards (département des sciences de l'archéologie, université de Bradford, Royaume-Uni) avait synthétisé, dans l'European Journal of Clinical Nutrition, la littérature scientifique disponible sur les effets sanitaires de la transition nutritionnelle du néolithique, également marquée par la sédentarisation, l'augmentation de la démographie et l'apparition des strates sociales.
Ses conclusions étaient qu'outre cette apparition des caries, "dans plusieurs régions, il y a un déclin général de la stature, de la taille de la dentition". Le tout associé, de manière extraordinairement contre-intuitive, "à un déclin général de l'état de santé des individus, comme cela est suggéré par les restes humains".
L'alimentation n'est pas seule en cause dans ce constat. Car, comme l'explique M. Guillon, "le néolithique est aussi la période qui voit apparaître des troubles de posture", ce que la médecine du travail actuelle a rebaptisé "troubles musculo-squelettiques". L'agriculture ne change pas seulement l'alimentation des hommes : elle les contraint aussi aux servitudes nouvelles de tâches répétitives et pénibles. Les temps modernes avant la lettre, en somme.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/02/l-apparition-des-premieres-caries-il-y-a-quelque-11-000-ans_1637899_3244.html#uV05ivlYkZFP05v1.99

De quoi se poser sérieusement des questions...
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21-09-2016 à 10:45:38
Un autre axe de réflexion :
"D’après une étude qui vient de paraître, les hommes préhistoriques d’il y a 15.000 ans souffraient de douleurs dentaires et présentaient une mauvaise haleine (halitose). Des informations qui découlent de l’étude de squelettes découverts au Maroc. Nos ancêtres présentaient moins de problèmes dentaires que nous. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs australiens en février 2013. Au cours d'une étude, ils ont comparé la plaque dentaire d'hommes préhistoriques remontant jusqu'à 7.500 ans à celle d'hommes modernes. Ils ont alors constaté que les premiers en avaient moins que les seconds. Mais avant cela, comment se portait la bouche des hommes ? Pas si bien, selon une nouvelle étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Les résultats de ces travaux suggèrent que les chasseurs-cueilleurs d’il y a 15.000 ans souffraient déjà de maux de dents et de mauvaise haleine. Pourtant, à cette époque, l’agriculture et la production d’aliments n’avaient pas encore commencées (elles ne sont apparues que 4.000 ans plus tard). Cette étude va donc à l’encontre de l’hypothèse selon laquelle les caries découvertes sur les squelettes étaient dues à ce mode d’alimentation. En effet, les bactéries responsables des caries dépendent de la présence de glucides fermentables pour se multiplier. Or, ce type de glucides est notamment présent dans les céréales produites par les agriculteurs. D'où le lien suggéré entre l'apparition des caries et celle de l'agriculture. Des aliments source de caries Pour arriver à ces nouveaux résultats, les chercheurs ont étudié 52 squelettes retrouvés au Maroc, dans la grotte des Pigeons près de Taforalt. Datant de 13.600 à 15.000 ans, ces ossements appartiennent à des hommes qui souffraient d'importants problèmes dentaires : 51% des dents retrouvées étaient cariées. "La majorité des occupants de cette grotte avait des caries et des abcès dentaires et ils devaient avoir souvent mal aux dents et mauvaise haleine", indique Isabelle de Groote, professeur d'anthropologie à l’Université John Moore de Liverpool reprise par l'AFP. Des indices présents sur le site montrent que ces hommes préhistoriques se nourrissaient de glands de fruits à coque et de pignons. Selon Louise Humphrey du Musée d'Histoire Naturelle de Londres et principale auteur de ces travaux, les problèmes dentaires pourraient donc être dus aux glucides que contiennent ces fruits (à l’instar des céréales). Coincés dans la dentition, ils finissaient par fermenter et par générer ces affections buccales. "Les glands sont des réserves facilement stockables de glucides. Nous pensons qu'ils les cuisinaient et que cela les rendait collants. Le processus de cuisson aurait déjà commencé à décomposer les glucides, mais l'aspect collant de la nourriture l'aurait conduit à se coincer littéralement dans les espaces des dents. Et si vous avez déjà des cavités, cela devient un peu un cercle vicieux", a expliqué le Dr Humphrey reprise par BBC News. Entre douleurs et maladies Cette découverte prouve que le fait de consommer des plantes sauvages peut-être aussi néfaste à la santé dentaire que les aliments actuels qui contiennent du sucre raffiné, estiment les paléontologues. D'autant plus que certains chasseurs-cueilleurs dont les squelettes ont été étudiés souffraient sûrement beaucoup de ces problèmes dentaires, estime l'équipe qui souligne que certaines dents étaient vraiment en mauvais état. "A partir d'un certain point, le nerf d'une dent meurt mais jusqu'à ce moment-là, la douleur est très intense et si vous avez un abcès, la douleur est insupportable à cause de la pression de la mâchoire. Puis, évidemment, l'os se perfore éventuellement et l'abcès s'écoule et nous voyons cela dans beaucoup des restes de mâchoires que nous avons étudiés", a ajouté Louise Humphrey. Les scientifiques rappellent également que, dans les sociétés modernes, une mauvaise hygiène bucco-dentaire favorise les maladies cardiovasculaires. A l’ère préhistorique, elles pourraient ainsi avoir été la cause d'une mortalité élevée, selon les auteurs. La chose reste néanmoins peu probable, ces maladies étant essentiellement dégénératives et chroniques alors que la moyenne d’âge des populations de l’époque n’excédait pas 30 ans (et 40 ans pour les plus vieux). Des dents enlevées volontairement Par ailleurs, les chercheurs ont fait une autre découverte en observant les mâchoires. Ils ont constaté que dans 90% des cas, que l'une ou les deux incisives supérieures manquaient à l'appel. "Vous n'avez normalement pas de carie sur les incisives supérieures centrales, donc cela doit être une ablation rituelle". "Pourquoi faisaient-ils ça ? Nous ne le savons pas; et bien qu'ils savaient apparemment comment enlever une dent, nous n'avons pas de preuve pour dire qu'ils enlevaient aussi les dents malades", conclut le Dr Humphrey.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/homme-pr%E9historique/il-y-a-15-000-ans-les-hommes-prehistoriques-souffraient-deja-de-problemes-dentaires_art31737.html
Copyright © Gentside Découverte
21-09-2016 à 10:51:04
"La carie est une maladie courante chez l'être humain, mais pour la plupart des autres mammifères, la carie témoigne d'une santé générale dégradée et de carences alimentaires.

Chez l'Homme, elle serait apparue au cours de l'époque néolithique : à la suite de la sédentarisation associée à la domestication des céréales, le changement de régime alimentaire dû à la consommation des farines aurait permis son apparition. Les dents humaines datant de cette période mais appartenant à des populations vivant encore de la chasse et de la cueillette (y compris de baies sucrées) ne sont pas atteintes par des caries."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carie_dentaire
21-09-2016 à 10:54:25
Mon enfant qui est privé de beaucoup de céréales, en raison d'allergie au gluten, n'a pas de caries. Il est vrai qu'il n'a jamais été carencé en calcium, lui.
26-09-2016 à 10:25:36
Quant à l'apparition des maladies dans notre histoire, il faut certainement tenir compte de l'exode de l'Atlantide, qui semble avoir eu lieu à peut prêt à la même époque...
26-09-2016 à 21:25:33
Des cereales on en trouve dans quantités de chose de nos jours....
Difficile ne pas en consommer du tout

De ce qu'un fait vous semble etrange , vous concluez qu'il nest pas .
Ce qui est pueril , c'est de se figurer qu'en se bandant les yeux devant l'inconnu , on supprime cet inconnu
Victor Hugo


Nous sommes tous des visiteurs de ce temps , de ce lieu , nous ne faisons que les traverser.
Notre but ici est d'observer , d'apprendre , de grandir , d'aimer ...apres quoi nous rentrons a la maison
26-09-2016 à 21:53:20
Sauf à faire ses repas soi-même.
26-09-2016 à 22:00:33
et eviter les sucres raffinés

De ce qu'un fait vous semble etrange , vous concluez qu'il nest pas .
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26-09-2016 à 22:06:37
Des études ont montré que le sucre est susceptible de rendre dépressif.

Un article de Science et Vie du mois d'août annonce que les fruits et légumes (dont on savait déjà qu'ils étaient bons pour la santé, antioxydant, éloignant le cancer...) sont au contraire susceptibles de rendre heureux.

Pourtant, des fruits sont des concentrés de glucides... mais pas que, et l'ensemble des éléments d'un fruit sont important. Des études ont montré que leurs fibres sont essentielles, donc il ne faut surtout pas se contenter de leurs jus.
26-09-2016 à 22:15:27
j'ai considerablement reduit le sucre de toute facon

apres les cereales c'est comme tout les reste , je suppose aussi que cela depend de la quantite consommée

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26-09-2016 à 22:25:06
Et comment elle est consommée.
06-10-2016 à 21:14:08
J'ai entamé l'expérience, j'ai stoppé la consommation de céréale comme le blé.

Puis, après une semaine environ, j'ai eu des doutes. Alors que j'avais faim, j'ai pris un morceau de brioche. C'était à l'heure du goûter.
J'ai d'abord eu une sensation de mieux, puis une légère fatigue. Le lendemain j'ai eu beaucoup de mal à me lever. Or, dans la période, ce fut mon seul jour difficile.

Cela fait maintenant un moment que je n'en consomme plus, et j'ai la curieuse sensation d'être propre à l'intérieur. Comme si la consommation de blé introduisait dans l'organisme quelque chose comme des petits grains, en très grande quantité.

Dans notre société basé sur sa consommation, supprimer le blé, c'est un problème,
- dans les relations avec les autres, pendant les repas, les collations,
- pour remplacer cet aliment présent partout, dans beaucoup de recettes.
29-10-2016 à 18:02:23
Depuis mon arrêt de la consommation de blé, je n'ai plus besoin d'apport en magnésium, alors qu'il y a quelques années que je ne pouvais plus m'en passer (depuis que j'aide les âmes errantes).
30-10-2016 à 18:03:58
Depuis que j'ai arrêté cette consommation, je suis devenu plus fort, plus résistant, et plus endurant dans mes différents sports, et j'ai retrouvé un peu d'acuité visuelle (j'ai l'âge de la presbytie), l'équivalent d'un point de correction.
J'ai aussi retrouvé une mobilité de la colonne vertébrale.
J'ai aussi gagné en vivacité d'esprit, mais tout cela est-il une conséquence, ou est-ce une évolution de mon énergie qui m'impose un changement de régime ?

Car il est remarquable que les animaux ont un niveau d'énergie en rapport avec leur régime alimentaire. Ainsi, les fourmis ont une énergie très basse, en rapport avec leur rôle d'éboueurs de nos forêts. Mais ont-elles une énergie si basse à cause de ce qu'elles mangent, ou ont-elles un niveau d'énergie qui va faire qu'elles seront attirées par ce régime alimentaire ?
Je pense à la deuxième raison... à vérifier.
31-08-2017 à 09:24:52
Une vaste étude portant sur 18 pays suggère que ce sont les glucides, plus que les graisses, qui sont dangereux pour la santé. Les auteurs souhaiteraient que certaines recommandations officielles soient réévaluées afin d'inciter les populations à manger moins de glucides.

L'alimentation est l'un des facteurs de risque qu'il est le plus simple de modifier pour prévenir certaines maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires. Nos aliments contiennent trois grandes familles de nutriments : les glucides, les protides et les graisses. En quelles proportions faut-il les consommer pour être en bonne santé ?
Pour le savoir, des chercheurs ont étudié l'alimentation et la santé de plus de 135.000 personnes âgées de 35 à 70 ans dans 18 pays du monde, dans le cadre de l'étude Pure (Prospective Urban Rural Epidemiology). Le suivi a duré environ sept années. Les chercheurs ont trouvé que les régimes riches en glucides étaient courants : plus de la moitié des gens obtenaient leurs calories avec au moins 60 % de glucides, et un quart avec au moins 70 % de glucides. En Chine, en Asie du Sud et en Afrique, les apports glucidiques étaient élevés par rapport à d'autres régions du monde.
Au cours du suivi, il y a eu 5.796 décès et 4.784 évènements cardiovasculaires. Les chercheurs ont séparé les participants en cinq groupes selon leur consommation de glucides et comparé les 20 % qui en consommaient le plus aux 20 % qui en consommaient le moins. Ils ont ainsi vu que des apports élevés en glucides augmentaient le risque de décès de 28 %.
Inversement, les 20 % de personnes qui consommaient le plus de graisses (plus de 35 % de leurs apports énergétiques) réduisaient de 23 % leur risque de décès par rapport aux 20 % qui en consommaient le moins. Une consommation élevée de graisses saturées réduisait de 21 % le risque d'AVC. Les graisses totales, saturées ou pas, n'étaient pas associées de manière significative au risque d'infarctus ou de mortalité cardiovasculaire. Les chercheurs ont aussi noté que de très faibles apports en graisses saturées (moins de 3 %) sont associés à un risque plus élevé de décès.

Une mortalité élevée avec des apports en glucides importants
Les auteurs concluent que des apports élevés en glucides sont associés à un risque élevé de mortalité, alors que les graisses sont liées à une mortalité plus faible. Les auteurs suggèrent que les recommandations alimentaires officielles soient reconsidérées au vu de ces résultats.
Pour Mahshid Dehghan, de l'université McMaster (Ontario, Canada), qui s'exprime dans CBS News, « l'étude a montré que, contrairement à la croyance populaire, la consommation accrue de graisses alimentaires est associée à un risque de mort moins élevé ». Elle ajoute : « Nous n'avons trouvé aucune preuve [qu'un apport de] moins de 10 % [en] énergie par les graisses saturées est bénéfique, et aller en dessous de 7 % peut même être nocif. Les quantités modérées, en particulier lorsqu'elles sont accompagnées d'un apport en glucides plus faible, sont probablement optimales ».
En France, les recommandations sont que les glucides couvrent environ 55 % des apports nutritionnels quotidiens, les lipides 30 à 35 %, et les apports protéiques 10 à 15 %. Mais l'OMS recommande que les graisses ne dépassent pas 30 % de l'apport énergétique total. Pour la chercheuse, « les meilleurs régimes incluent un équilibre des glucides et des graisses, avec environ 50 à 55 % de glucides et environ 35 % de graisse totale, y compris les graisses saturées et insaturées ». Des valeurs proches des recommandations françaises en somme...
Cette recherche paraît dans la revue The Lancet.

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/nutrition-regime-reduisez-glucides-plutot-graisses-55133/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20170831-%5BACTU-Regime-:-reduisez-les-glucides-plutot-que-les-graisses%5D
31-08-2017 à 09:47:42
Certains l'ont deja compris en suggerant de regarder les etiquettes lors des achats et regarder les taux de glucides , et de pas acheter si cela depasse un certain seuil pour 100g lors de regime
Notamment les services de dietetique des hopitaux

De ce qu'un fait vous semble etrange , vous concluez qu'il nest pas .
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